Coopération
La perte de biodiversité est un défi mondial. C'est pourquoi il est particulièrement nécessaire que tous les acteurs collaborent entre eux.
Au niveau de la Convention sur la diversité biologique, la coopération dite "coopération technique et scientifique" se structure notamment autour de l'utilisation du CHM et de son réseau. Les acteurs sont ainsi incités à mettre en avant leurs réalisations, et à les partager afin de constituer un réseau efficace de partage de connaissances, de pratiques et de technologies. En plus du réseau des CHM, l'initiative BioBridge vise à mettre en relation parmi les acteurs de tous les pays membres, des offreurs et des demandeurs de techniques, connaissances et technologies.
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Au niveau français, la coopération s'organise via notamment l'Agence Française de Développement (AFD) et son instrument satellite, le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), qui financent plusieurs projets impliquant une utilisation durable des ressources naturelles, renforçant l’existence du lien entre protection de l’environnement et lutte contre la pauvreté et impliquant les populations autochtones et locales.
Dans cet esprit, l’AFD s’est engagée dans la mise en œuvre d’outils financiers permettant une prise en compte de l’enjeu environnemental : fonds fiduciaires de conservation (Madagascar, Mozambique, Mauritanie, République Centrafricaine), prêts bonifiés pour les aires protégées (Kenya, Maroc), paiements pour services environnementaux (Mexique, étude de capitalisation 2011), étude de capitalisation 2011-2012 sur les pratiques des bailleurs en matière de compensation des dommages à la biodiversité.
Le FFEM soutient des projets de protection de l’environnement mondial. Sa stratégie et ses décisions sont arrêtées par un comité de pilotage interministériel, (Economie, Affaires Etrangères, Ecologie, Recherche, Agriculture), auquel participe également l’AFD. Le FFEM soutient la protection et la gestion durable des ressources marines comme terrestres, l’utilisation des ressources génétiques au bénéfice des populations traditionnelles, ainsi que la diversité des espèces cultivées. Le FFEM valorise la biodiversité pour en faire un atout de développement économique et social, en prenant soin d’impliquer les populations locales dans sa gestion.
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