Première partie de la COP15 de la Convention sur la diversité biologique

La première partie de la COP15 de la Convention sur la diversité biologique se déroulera virtuellement du 11 au 15 octobre 2021. La deuxième partie se déroulant à nouveau en face-à-face du 25 avril au 8 mai 2022 à Kunming (Chine).

Cette première partie comprendra l'ouverture des réunions et abordera les points de l'ordre du jour qui ont été identifiés comme essentiels pour la poursuite des opérations de la Convention et des Protocoles par le Bureau.
Se tiendra également un segment de haut niveau les 12 et 13 octobre 2021. Axé sur le thème "Civilisation écologique - construire un avenir commun pour toute vie sur Terre", il aura lieu à un moment charnière, alors que la communauté internationale se mobilise pour faire face à la crise actuelle de la biodiversité. Le segment de haut niveau comportera des discussions entre ministres et autres représentants de haut niveau des Parties, ainsi que des organisations internationales et régionales et groupes de parties prenantes non-Parties, qui adopteront une déclaration politique.

Cette première partie a pour but de donner un élan politique aux préparatifs du cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020. Il a été décidé de convoquer les réunions en deux parties afin de laisser plus de temps aux Parties pour poursuivre les négociations sur le cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020, à adopter en 2022.

Le premier projet de cadre a été publié le 12 juillet dernier, proposant 21 objectifs pour 2030 dont :

• au moins 30% des zones terrestres et maritimes mondiales conservées grâce à des systèmes d'aires protégées efficaces, équitablement gérées, écologiquement représentatives et bien connectées, ainsi que d'autres mesures de conservation par zone ;
• une réduction de 50% ou plus du taux d'introduction d'espèces exotiques envahissantes, et des contrôles ou l'éradication de ces espèces pour éliminer ou réduire leurs impacts ;
• réduire les nutriments déversés d'au moins la moitié et les pesticides d'au moins deux tiers, et éliminer le rejet des déchets plastiques ;
• des contributions basées sur la nature en soutien aux efforts mondiaux d'atténuation du changement climatique d'au moins 10 GtCO²e par an, et que tous les efforts d'atténuation et d'adaptation permettent d'éviter les impacts négatifs sur la biodiversité ;
• rediriger, réorienter, réformer ou éliminer les incitations nuisibles à la biodiversité, de manière juste et équitable, en les réduisant d'au moins 500 milliards de dollars par an ;
• augmenter les ressources financières de toutes sources à au moins 200 milliards de dollar par an.