Certaines politiques publiques contribuent à accroître les pressions sur la biodiversité, comme la fragmentation des habitats, la surexploitation, la propagation des espèces exotiques envahissantes ou les pollutions. Souvent, une partie de ces atteintes peut être réduite sans modi er les objectifs de ces politiques publiques, mais de nouveaux arbitrages sont aussi à rendre, à la lumière de notre connaissance des enjeux.
Le renforcement de la cohérence est à mener à toutes les échelles de territoire (y compris dans les domaines littoral et marin) : ainsi, par exemple, doit-on s’en assurer entre les différents documents de planification et d’urbanisme (stratégies, schémas, plans) existants au niveau territorial. De plus, une bonne articulation est nécessaire entre les différentes échelles d’organisation, du local à l’international, en particulier dans le contexte de la territorialisation de la SNB et de l’élaboration ou de la révision en cours des stratégies régionales et locales pour la biodiversité.
Cette cohérence passe notamment par un partage des bonnes pratiques, une véritable évaluation environnementale
qui prend en compte la biodiversité et des instruments économiques performants. Chacun à son niveau de responsabilité
et de subsidiarité doit s’engager sur ces principes de façon claire et ambitieuse.