L'Europe à la rame : fin du défi sportif et écologique
2023 kilomètres à la rame ! Découvrez le défi réussi de Christophe Gruault.
Qu’est-ce que l’Europe à la rame ?
L’Europe à la rame est un défi sportif qui repose sur une expédition au cœur de la biodiversité européenne visant à susciter l’engagement des populations en faveur de la préservation des rivières et de l’eau douce.
Ce projet unique d’expédition non intrusive a été mené en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle et la Fondation Iris.
Christophe Gruault, porteur du projet, a un objectif précis : parcourir les rivières d’Europe en 49 jours à la rame afin d’alerter, de communiquer et de sensibiliser sur l’état des cours d’eau.
Pour cela, il utilise une embarcation spécialement conçue pour ce projet, avec un système d’inversion du mouvement des rames lui permettant d’être face vers l’avant et de glisser sur l’eau de manière silencieuse afin de faire de l’observation au plus proche des éléments naturels. Cette embarcation intitulée la « proto-yole » a été construite par Jean-Marc Fage et pèse 35 kg.
Retour sur le périple du rameur Christophe Gruault
Christophe Gruault a commencé son périple le 1er mai à Varsovie en Pologne avant de traverser les rivières de 4 autres pays d’Europe : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Il est arrivé, comme prévu, ce dimanche 18 juin au Port de l’Arsenal à Paris.
Au total, le rameur a prélevé 86 échantillons d’eau afin de les faire analyser par des scientifiques du MNHN. Ces derniers vont travailler sur la pollution invisible avec l’identification des perturbateurs endocriniens mais également sur l’impact de cette pollution sur la biodiversité des milieux aquatiques.
En termes de pollution visible, Christophe Gruault retient trois principaux éléments, notamment du côté de la Belgique et de la France : les bouteilles en plastique, les bouteilles en verre et les cannettes en aluminium.
Christophe Gruault a également fait de la sensibilisation dans les écoles tout au long de son parcours afin de discuter avec la jeune génération de la fragilité des écosystèmes aquatiques et de la nécessité de protéger les rivières et l’eau douce.
Les résultats des prélèvements sont attendus pour les mois de septembre-octobre.