La résilience et la fonctionnalité des écosystèmes doivent être maintenues voire renforcées afin de préserver les processus évolutifs nécessaires à leur adaptation et au maintien de la biodiversité. Par ailleurs, dans un contexte de changements planétaires, les espèces doivent pouvoir se déplacer afin de trouver les meilleures conditions environnementales pour vivre.
La définition, la préservation et la remise en bon état de la Trame verte et bleue (TVB) sont prioritaires, tout en étant vigilant quant à son impact sur les déplacements où la Trame verte et bleue pourrait être créée ou renforcée. Éléments essentiels de cette infrastructure, les aires protégées sont l’un des outils importants de conservation de la biodiversité tant au niveau national, européen qu’international. Les espaces protégés doivent donc être en nombre suffisant, représentatifs des différents milieux et ef cacement gérés. Le réseau d’aires protégées est appelé à jouer un rôle majeur dans la réponse aux dé s environnementaux globaux et notamment des espèces exotiques envahissantes et des vecteurs de maladies. La TVB, qui comprend à la fois des réservoirs de biodiversité et des éléments assurant la connectivité de l’ensemble, doit être pensée de manière cohérente à toutes les échelles territoriales.
Par ailleurs, il est nécessaire d’inscrire cette infrastructure écologique dans son environnement régional, en particulier en outre-mer mais aussi en Europe. Les continuités écologiques prennent notamment appui sur la biodiversité quali ée d’ordinaire. Elles ont aussi leur place en milieu urbain, les effets du changement climatique. Il participe à la résilience des écosystèmes pour atténuer les impacts et maintenir la qualité des services rendus par les écosystèmes. Aussi, la construction d’un réseau d’espaces protégés terrestres et marins, en métropole comme en outre-mer, dans une démarche de cohérence et de solidarité écologiques, est une composante essentielle pour la mise en place d’une infrastructure écologique nationale.