Objectif 17. Renforcer la diplomatie environnementale et la gouvernance internationale dans le domaine de la biodiversité

L’action internationale est une dimension de la plupart des objectifs de la stratégie nationale pour la biodiversité. Le renforcement de la diplomatie environnementale et de la gouvernance en matière de biodiversité est un objectif à part entière car il s’adresse à l’ensemble des acteurs présents à l’international. Il répond à la nécessité de renforcer la cohérence environnementale de l’action extérieure de la France, de trouver les moyens d’améliorer l’efficacité de l’action en faveur
de la biodiversité, notamment en agissant sur les politiques sectorielles conduites par la France à l’étranger telles que les politiques commerciale, agricole, forestière, éducative, culturelle, etc. Il suppose de mobiliser tous les acteurs, publics et privés. 

Il s’agit donc, à travers l’implication de l’ensemble des partenaires concernés – missions officielles, collectivités territoriales, entreprises, associations et structures de recherche –, chacun à son niveau de négociation et/ou de mise en œuvre, de viser, d’une part, à renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action des différentes conventions en matière de biodiversité, leur articulation et complémentarité et, d’autre part, à davantage et mieux intégrer les problématiques de biodiversité dans les enceintes qui les mettent en jeu ou en traitent indirectement. Plus largement, la diplomatie doit contribuer à l’amélioration
de la gouvernance internationale pour l’environnement : IPBES, Organisation mondiale pour l’environnement (OME), préservation de la biodiversité en haute mer notamment.

Enfin, il est nécessaire de renforcer les capacités d’action internationale des acteurs non gouvernementaux (associations, entreprises, collectivités), de consulter les parties prenantes dans le cadre des conférences internationales et de susciter un dialogue plus régulier entre acteurs.